Le japonisme

Au milieu du XIXe siècle, le Japon s'ouvre progressivement à l'Occident. Le traité commerciale signé avec le France en 1858, puis la participation du Japon aux Expositions universelles de 1862, à Londres, et de 1867, à Paris, favorisent l'engouement pour les arts japonnai qui s’imposent comme le modèle à suivre pour régénérer les arts décoratifs. Insatiable dessinateur, Émile Reilber, chef de l'atelier de composition et de dessin chez Chistofle de 1865 à 1878, étudie les collections asitiques présentées à Paris. Il fournit quantité de modèles de pièces d'orfèvrerie parées de décors et de couleurs empruntés aux œuvres de la Chine et du Japon. Le mélange de ces influences asiatiques, appelé "japonisme", imprègne les motifs employés, mais aussi; leurs compositions, inspirées des estampes japonaises, et les techniques et émaux cloisonnés. Cette période est l'une des plus créatives de la maison Chistofle.

Christofle
Émile Guillemin (1841-1907), sculpteur 1875
Alliage de cuivre argenté, doré et patiné
Présentés aux Expositions universelles de 1878 (Paris), de 1889 (Paris) et de 1893 (Chicago)
Paris, Galeris Steinitz