Chritofle A brilliant Story

Paire de Torchères “Japonaise”

Christofle

Emile Guillemin (1841-1907), sculpteur 1878

Alliage de cuivre argenté, doré et patiné

Présentée à l’Exposition universelle de 1878 (Paris) et à l’exposition de l’Union centre de 1880

Paris, musée d’Orsay

Le sculpteur orientaliste Emile Guillemin présente au Salon de 1876 les bustes d’un Japonais et d’une Japonaise (visibles de l’autre côté de cette salle). Pour l’Exposition universelle de 1878 de Paris, il les décline en sculptures en en pied portant des lampes (les vases ont aujourd’hui perdu leurs bras de lumière). Vêtues de kimonos savamment arrangés, ces statues monumentales en alliage de cuivre doré, argenté et patiné en brun, rouge et noir, sont des chefs-d’œuvre de sculptures colorées appelées par Christofle des “bronzes d’art polychromes”. Elles figurent dès 1883 dans l’hôtel particulier new-yorkais de l’homme d’affaires et esthète américain William Henry Vanderbilt.

Paire d’Encoignures “Genre Japonais”

Christofle

Emille Reiber (1826-1893), dessinateur Attribuée à Grohé Frères, ébénistes Eugène Capy (1829-1894) et Léon Mallet (actif entre 1814 et 1900), sculpteurs Eugène Gulgnard (1817-?), auteur de la patine Jean-Baptiste Tard (1834-1894), émailleur Vers 1874.

Chêne, ébène, poirier noirci, noyer teinté et noirci, palissandre de Rio, palissandre des Indes, wacapou, bois d’amourette, alliage de cuivre argenté, doré et patiné, émail cloisonné. Présentée aux expositions de l’Union centrale de 1874 et de 1883 et au Expositions universelles de 1878 (Paris), de 1883 (Amsterdam), de 1889 (Paris), de 1893 (Chicago), de 1900 (Paris).

Londres, Symbolic and Chase (encolgnure de gauche) Paris, musée des Arts décoratifs (encolgnure de droites).

Christofle triomphe aux expositions uni vervelles et à celles de l’Union centrale des beau-arts appliqués à l’industrie (futur musée des Arts décoratifs) avec des meubles qui démontrent que d’orfèvre, la maison est devenue chef d’orchestre de réalisations collectives. Réunisse pour la première fois depuis 1922, cette paire d’encoignures associe une typologie occidentale de meuble d’angle, inventée au milieu du XVIIIe siècle, à des décors de patines métalliques et d’émaux cloisonnés inspirés par l’Asie.

Meuble d’encoignure “genre Japonais”, Gradin de coronnement

Christofle

Emile Reiber (1826-1893), dessinateur Vers 1874

Graphite, compas, encres noire appliquée au titre-ligne, à la plume et au pinceau, aquarelle sur une feuille composée de papier vérin

Meuble présenté à l’exposition de l’Union centrale de 1874

Conservatore Bouilhet Christofle

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