Scuola mosaic isti de Friuli Spilimbergo

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Gian Domenico Facchina
Giandomenico Facchina

Gian Domenico Facchina (Sequals 1826- Paris 1904), est le plus célèbre entrepreneur de mosaïque de la fin du XIXe
siècle, et est également bien connu pour avoir développé et autorisé sa technique de mosaïque inversée sur papier.

Son histoire est extrêmement passionnante. Il commença très jeune à explorer le potentiel de la mosaïque et perfectionna ses compétences en restaurant les mosaïques murales de l’église San Giusto, à Trieste, et les sols de la basilique d’Aquilée. Apprenti auprès de deux artistes romains, il participa également à la restauration de la basilique Saint-Marc à Venise. Il se tourna ensuite vers la maison de la princesse Baiocchi, petite-fille de Napoléon, à la Villa Vicentina. C’est là qu’il apprit que des mosaïques antiques étaient découvertes dans le sud de la France (Montpellier, Nîmes, Lillebonne, Béziers, Lescar, Narbonne). C’est ainsi qu’en 1847, il s’installa dans le sud de la France pour restaurer les mosaïques nouvellement découvertes en les extrayant de leur contexte.

Outre la restauration de mosaïques, il en dessina également, ouvrant d’abord un atelier à Béziers (1852), puis transférant son entreprise à Paris (où il s’installa vers 1860), théâtre de ses réalisations les plus extraordinaires : les mosaïques de
l’Opéra (1867, inaugurées en 1875), conçues par Garnier. Suite au succès de ses mosaïques pour l’Opéra, le gouvernement français proposa à Facchina de diriger sa propre école de mosaïque (1876-1890), mais il déclina l’offre, prétextant une surcharge de commandes. Son atelier parisien étant alors insuffisant, il en ouvrit un nouveau à Venise, au Palazzo Labia, en 1877, qu’il transforma en atelier-école et y ajouta un four. En 1888, Facchina retourna définitivement à Paris et laissa son four à son contremaître Angelo Orsoni, mais ses ateliers continuèrent à produire des mosaïques qui trouvèrent le chemin de l’Amérique, de l’Asie et de l’Afrique, et furent très demandées dans toute l’Europe.

La renommée de Facchina est liée notamment à ses mosaïques pour le Sacré-Cœur, le Louvre, le Trocadéro, l’École des Beaux-Arts et le Palais Elisée, à Paris, et à une série d’œuvres pour le sanctuaire de Lourdes. A propos de ces dernières mosaïques, dans son livre “Friuli Migrante”, Lodovico Zanini s’empresse de louer l’oeuvre du maître de Sequals, en soulignant une mosaïque particulièrement monumentale couvrant une surface totale de 1500 m², partagée entre un Chemin de Croix, des retables et des chapelles. Des infiltrations d’eau ont récemment endommagé ces magnifiques mosaïques. La Scuola Mosaicisti del Friuli, héritière de la technique « Facchina » et responsable de la restauration de la mosaïque « Pentecôte » de la chapelle 13 dans toute sa splendeur d’antan en 2003, a été chargée de restaurer l’œuvre. Toutes les mosaïques ont ensuite été restaurées par d’anciens élèves de l’école.

Gian Domenico Facchina est l’inventeur de la technique de l’application inversée sur papier. Il développa cette méthode de préparation et de pose de mosaïques sur des cartons spécialement dessinés au milieu du XIXe siècle, après avoir ouvert un atelier à Béziers, en France, en 1852. Cette technique fut ensuite enseignée aux mosaïstes des collines du Frioul, puis diffusée dans tous leurs ateliers à travers le monde ; la tradition se perpétua ensuite dans les ateliers vénitiens, notamment celui d’Antonio Salviati. Grâce à Facchina et à l’émigration des mosaïstes frioulans, plusieurs pays européens et extra-européens connurent un essor extraordinaire de l’art de la mosaïque aux XIXe et XXe siècles. La Scuola Mosaicisti del Friuli perpétue la tradition de l’application inversée sur papier depuis sa fondation en 1922, ne
l’associant à la technique de l’application directe qu’après-guerre. Andrea Avon fut le premier maître de la mosaïque à la Scuola Mosaicisti del Friuli à Spilimbergo et, en tant que disciple passionné du grand Gian Domenico Facchina, il

La Terminoligia Del Mosaista in Breve

DESSINS RESPECTIFS. Dessin du jour. Le développement et le traitement de l’esquisse du projet (papa) sont effectués par des logiciels informatiques spécifiques. Cela permet un gain de temps et d’argent considérable. En général, l’impression est de la même taille que la mosaïque et est réalisée par le mosaïste lui-même. Le contour des tesselles est l’espace vide entre les tesselles, comblé par du coulis ou des colles à base de ciment (colle fine) appliquées sur les tesselles posées. Il suit le contour du motif et, avec les tesselles, détermine le caractère de la mosaïque : vibrant ou plat. Le marbie est une roche métamorphique de structure cristalline, facile à travailler. C’est pourquoi il est abondamment utilisé en mosaïque. Sa composition chimique et ses impuretés lui permettent de présenter différentes couleurs, allant du blanc (calcaire pur) au jaune et au noir, et du vert au rouge ou au rose. Marteau en forme de croissant aux extrémités pointues. Il est utilisé par le mosaïste pour fracturer les tiges de pierre avec précision et ainsi réaliser les tesselles servant à la réalisation de mosaïques artistiques. TECHNIQUE DE MOSAÏQUE INDIRECTE ! Voir Mosaïque à l’envers sur papier.

TECHNIQUE DE MOSAÏQUE DIRECTE : elle consiste à encastrer les tesselles dans une couche de mortier de ciment ou de chaux. Autrefois, cette opération était réalisée sur place, tandis qu’aujourd’hui, la production est réalisée en atelier, les tesselles étant collées avec un mortier-colle à base de ciment sur un support en fibre de verre. Pour les grandes mosaïques, le dessin d’exécution est divisé en plusieurs parties qui sont ensuite, une fois l’œuvre pêchée, réunies et fixées avec de la colle sur la surface à décorer. L’effet de surface visuel et factice est vibrant et peut varier selon
l’inclinaison, la coupe et l’épaisseur de la tesselle. Plusieurs personnes peuvent travailler sur la mosaïque.

même mosaïque.

MOSAÏQUE RECTO VERSO SUR PAPIER (technique de mosaïque indirecte) : les tesselles sont collées à l’aide d’une colle hydrosoluble (farine et eau) sur une feuille de papier spéciale préparée au préalable. Le dessin du sujet à reproduire est exécuté recto verso par rapport au motif original. Pour les mosaïques de grande surface, le papier est découpé en portions de différentes tailles (numérotées au verso pour faciliter l’appariement ultérieur). Les différentes portions de mosaïque sont ensuite recomposées et appliquées sur le support final, sur un lit de mortier de ciment. L’effet obtenu est celui d’une surface lisse et régulière. Idéal, par exemple, pour les sols.

PÂTE DE VERRE : pâte vitreuse incolore ou colorée, transparente ou opaque, obtenue par la fusion (entre 1300 et 1500°C) puis le refroidissement d’un mélange de silice (vitrifiante), d’oxyde de calcium (stabilisant), de carbonate de sodium ou de potassium et d’oxyde (fondant). Des oxydes métalliques sont ensuite ajoutés à cette pâte vitreuse pour rendre l’ensemble opaque ou coloré.

SCHÉMA DE POSE. Dessin présentant les mesures, les formes et toutes les autres indications
nécessaires à la recomposition correcte de sections de mosaïque constituant un ensemble plus grand. Il sert à la pose de mosaïques réalisées selon la technique indirecte ou directe.

PROJET MOSAÏQUE San Skotch

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